photo Portes, l'art du passage

Portes, l'art du passage

Dijon 21000

Du 03/05/2024 au 11/05/2025

Omniprésentes dans notre quotidien, nous les poussons, nous les tirons, nous les toquons, mais surtout nous les traversons… En véritables gardiennes des lieux, les portes matérialisent la transition entre l’extérieur et l’intérieur autant que le passage entre deux mondes. Au-delà de cette vocation pratique, elles se transforment au gré des courants artistiques et des évolutions technologiques, devenant un marqueur identitaire et expressif des édifices et de leurs occupants. Cette exposition temporaire explore cet élément architectural majeur qui matérialise la transition entre le connu et l’inconnu. Une découverte qui s’enrichit du regard du photographe Édouard Barra, dont les vingt diptyques proposent une trajectoire sensible et curieuse au fil des portes de Dijon. Entrez… par la grande porte, dans la nouvelle exposition temporaire du 1204 !

photo Portes, l'art du passage

Portes, l'art du passage

Science et technique

Dijon 21000

Du 03/05/2024 au 11/05/2025

Omniprésentes dans notre quotidien, nous les poussons, nous les tirons, nous les toquons, mais surtout nous les traversons… En véritables gardiennes des lieux, les portes matérialisent la transition entre l’extérieur et l’intérieur autant que le passage entre deux mondes. Au-delà de cette vocation pratique, elles se transforment au gré des courants artistiques et des évolutions technologiques, devenant un marqueur identitaire et expressif des édifices et de leurs occupants. Cette exposition temporaire explore cet élément architectural majeur qui matérialise la transition entre le connu et l’inconnu. Une découverte qui s’enrichit du regard du photographe Édouard Barra, dont les vingt diptyques proposent une trajectoire sensible et curieuse au fil des portes de Dijon. Entrez… par la grande porte, dans la nouvelle exposition temporaire du 1204 !

photo Orchestre Dijon Bourgogne & Chœur de l'Opéra de Dijon

Orchestre Dijon Bourgogne & Chœur de l'Opéra de Dijon

Musique, Chorale - Chant

Dijon 21000

Le 21/06/2025

Pour fêter la musique, son pouvoir sur les âmes et les corps, quoi de mieux que les galvanisants Carmina Burana de Carl Orff? Entre sacré et profane, table des ripailles et autel des prières, cette partition hors-normes est un véritable hymne à l’art des sons. C’est au cours des années 1935 et 1936 que Carl Orff, découvrant des poèmes médiévaux du monastère de Benediktbeuern, décida d’en sélectionner vingt-quatre pour assembler le livret d’une cantate profane. Sur les manuscrits, le latin côtoyait le Haut-allemand en un joyeux mélange, de même que les références sacrées s’appliquaient à des sujets on ne peut plus terrestres: la fortune, le retour du printemps, la luxure, les plaisirs de l’alcool et du jeu… Puissant et charismatique, le style musical de Carl Orff frappe par son accessibilité: loin du modernisme de ses contemporains Bartók, Stravinski ou Schoenberg, il s’inspire de l’art de la Renaissance et du début du Baroque pour déployer des structures à la fois simples et grandioses, intensément euphoniques. Avec son célèbre chœur introductif, Ô Fortuna, que tant de spectateurs associent aux chevauchées nocturnes du film Excalibur, la partition de Carl Orff, tout anachronique[...]

photo Les Traversées Baroques & le Chœur de l'Opéra de Dijon

Les Traversées Baroques & le Chœur de l'Opéra de Dijon

Dijon 21000

Le 15/05/2025

Dans la continuité des admirables Vêpres données la saison dernière, Les Traversées Baroques, le Chœur de l’Opéra et Étienne Meyer feuillettent avec passion le recueil de la Selva Morale e spirituale, testament sacré du grand Monteverdi. Œuvre majeure de la musique vocale occidentale, dotée d’un titre allégorique d’une noble poésie, la « forêt morale et spirituelle» est un recueil de plus de quarante pièces sacrées publié en 1640, trois ans avant la mort de Monteverdi. La plupart sont consacrées à la liturgie de la basilique Saint-Marc de Venise, et témoignent, de manière quasi testamentaire, de l’influence de ce sanctuaire sur l’art du Crémonais. Mais le plus prodigieux, bien sûr, est l’extraordinaire qualité de pièces qui sont pourtant, dans la forme, d’une grande variété: de l’air de soliste à la grande polyphonie à huit voix avec instruments concertants, en passant par des madrigaux spirituels à trois ou cinq voix, des œuvres pour chœur a capella dans le style renaissant… Au cœur de cette cosmogonie, faite de foi ardente, d’allégresse et de poignant dolorisme, Monteverdi se révèle aussi magistral dans l’usage du contrepoint sévère que dans le figuralisme expressif,[...]

photo Orchestre Dijon Bourgogne & Chœur de l'Opéra de Dijon

Orchestre Dijon Bourgogne & Chœur de l'Opéra de Dijon

Dijon 21000

Le 21/06/2025

Pour fêter la musique, son pouvoir sur les âmes et les corps, quoi de mieux que les galvanisants Carmina Burana de Carl Orff? Entre sacré et profane, table des ripailles et autel des prières, cette partition hors-normes est un véritable hymne à l’art des sons. C’est au cours des années 1935 et 1936 que Carl Orff, découvrant des poèmes médiévaux du monastère de Benediktbeuern, décida d’en sélectionner vingt-quatre pour assembler le livret d’une cantate profane. Sur les manuscrits, le latin côtoyait le Haut-allemand en un joyeux mélange, de même que les références sacrées s’appliquaient à des sujets on ne peut plus terrestres: la fortune, le retour du printemps, la luxure, les plaisirs de l’alcool et du jeu… Puissant et charismatique, le style musical de Carl Orff frappe par son accessibilité: loin du modernisme de ses contemporains Bartók, Stravinski ou Schoenberg, il s’inspire de l’art de la Renaissance et du début du Baroque pour déployer des structures à la fois simples et grandioses, intensément euphoniques. Avec son célèbre chœur introductif, Ô Fortuna, que tant de spectateurs associent aux chevauchées nocturnes du film Excalibur, la partition de Carl Orff, tout anachronique[...]

photo Les Traversées Baroques & le Chœur de l'Opéra de Dijon

Les Traversées Baroques & le Chœur de l'Opéra de Dijon

Chorale - Chant

Dijon 21000

Le 15/05/2025

Dans la continuité des admirables Vêpres données la saison dernière, Les Traversées Baroques, le Chœur de l’Opéra et Étienne Meyer feuillettent avec passion le recueil de la Selva Morale e spirituale, testament sacré du grand Monteverdi. Œuvre majeure de la musique vocale occidentale, dotée d’un titre allégorique d’une noble poésie, la « forêt morale et spirituelle» est un recueil de plus de quarante pièces sacrées publié en 1640, trois ans avant la mort de Monteverdi. La plupart sont consacrées à la liturgie de la basilique Saint-Marc de Venise, et témoignent, de manière quasi testamentaire, de l’influence de ce sanctuaire sur l’art du Crémonais. Mais le plus prodigieux, bien sûr, est l’extraordinaire qualité de pièces qui sont pourtant, dans la forme, d’une grande variété: de l’air de soliste à la grande polyphonie à huit voix avec instruments concertants, en passant par des madrigaux spirituels à trois ou cinq voix, des œuvres pour chœur a capella dans le style renaissant… Au cœur de cette cosmogonie, faite de foi ardente, d’allégresse et de poignant dolorisme, Monteverdi se révèle aussi magistral dans l’usage du contrepoint sévère que dans le figuralisme expressif,[...]

photo Orchestre Victor Hugo

Orchestre Victor Hugo

Dijon 21000

Le 27/05/2025

Partenaire régulier de l’Opéra de Dijon, l’Orchestre Victor Hugo interprète ici certaines des plus belles pages des symphonies de Wagner: Préludes, Interludes et Ouvertures témoignent des sorcelleries de « l’Enchanteur». Petit bijou offert en cadeau à son épouse Cosima pour le Noël de 1870, l’Idylle de Siegfried symbolise la perfection de l’art orchestral de Wagner. Car ce dernier, s’il fut un grand rénovateur du drame lyrique, ne fut pas par hasard admiré par les grands symphonistes que furent, entre autres, Mahler et Bruckner. Son art confondant de l’orchestre éclate dans ses Préludes et Ouvertures, comme celle, illustre, de Tannhäuser, où le solennel « Chant des pèlerins» s’oppose au chromatisme langoureux du Venusberg. En matière d’inexorable montée entraînant l’orchestre par lents paliers, jusqu’à l’acmé du romantisme érotique, le « Prélude et mort d’Isolde» de Tristan déploie ses charmes inégalés. C’est la nature qui est sublimée dans l’épisode des « Murmures de la forêt» de Siegfried, indescriptible expérience sonore, aux textures enchanteresses. Mélodies éthérées, effets inouïs; on ne s’étonne pas que Luchino Visconti répondit, comme on lui demandait qui était le[...]

photo Orchestre Victor Hugo

Orchestre Victor Hugo

Musique, Cinéma

Dijon 21000

Le 27/05/2025

Partenaire régulier de l’Opéra de Dijon, l’Orchestre Victor Hugo interprète ici certaines des plus belles pages des symphonies de Wagner: Préludes, Interludes et Ouvertures témoignent des sorcelleries de « l’Enchanteur». Petit bijou offert en cadeau à son épouse Cosima pour le Noël de 1870, l’Idylle de Siegfried symbolise la perfection de l’art orchestral de Wagner. Car ce dernier, s’il fut un grand rénovateur du drame lyrique, ne fut pas par hasard admiré par les grands symphonistes que furent, entre autres, Mahler et Bruckner. Son art confondant de l’orchestre éclate dans ses Préludes et Ouvertures, comme celle, illustre, de Tannhäuser, où le solennel « Chant des pèlerins» s’oppose au chromatisme langoureux du Venusberg. En matière d’inexorable montée entraînant l’orchestre par lents paliers, jusqu’à l’acmé du romantisme érotique, le « Prélude et mort d’Isolde» de Tristan déploie ses charmes inégalés. C’est la nature qui est sublimée dans l’épisode des « Murmures de la forêt» de Siegfried, indescriptible expérience sonore, aux textures enchanteresses. Mélodies éthérées, effets inouïs; on ne s’étonne pas que Luchino Visconti répondit, comme on lui demandait qui était le[...]